L'écorce fabuleuse

Catherine Larocque

 

École Mgr-Belzile, St-Ulric

 

J'ai compris que je me trouvais dans une forêt étrange lorsque j'ai aperçu devant moi un centaure armé d'un arc, l'air méchant, prêt à m'attaquer. Un gros « Boum! » retentit derrière moi. Je me retournai et je trouvai un grand Clabbert avec deux grosses mains palmées, des cornes et une pustule au milieu du front. Le centaure émit un grognement. Son corps de cheval était prêt à avancer. Le haut d'un corps humain était à la place habituelle du cou et de la tête d'un cheval.

Tout à coup, le centaure cria pour dire d'attaquer, car le Clabbert se mit à avancer. Moi, George, un bûcheron n'ayant pour arme que ma hache, je ne savais pas comment me battre. Le centaure approchait et essaya de me lancer une flèche, mais il me manqua. Soudain, les deux monstres tombèrent raides morts, transpercés de flèches.

En tombant par terre, le Clabbert m'avait transpercé le bras d'une de ses cornes. Une grande fille aux cheveux châtains, yeux vert mousse, grande jupe vert foncé et chandail à manches courtes vert pomme apparut. Tout de suite, en la voyant, je sus que ce serait mon amour. Elle s'approcha de moi et dit :

-Où avez-vous mal? Excusez-moi! Je m'appelle Leila!

-J'ai mal au bras droit! C'est vous qui les avez tués? répondis-je.

-Oui, ces bêtes menaçaient la forêt. Si je ne les tuais pas, la forêt allait mourir!

-Dites-moi, vous n'étiez pas venu ici pour couper les arbres?

-Non, mentis-je, je suis ici pour les sauver!!

-Alors, aidez-moi, je vais vous donner de ma potion qui guérit et vous pourrez m'aider à nettoyer.

Sa potion me fit grand bien. Elle me donna une guenille et me dit de nettoyer les troncs d'arbre qui étaient noirs. Après avoir ôté la crasse d'un des troncs, je m'aperçus que l'écorce était de couleur or. Quelle écorce fabuleuse! Le lendemain, après avoir passé une nuit à nettoyer, la forêt était toute faite d'or et d'argent. Je décidai donc de rester habiter dans cette forêt.

-Monsieur, dit un enfant, vous êtes restés ensemble?

-Mais bien sûr, nous avons passé notre vie dans cette forêt! Mais, maintenant, je suis vieux et je ne suis bon qu'à raconter des histoires.

-Chéri, tu n'es pas en train de raconter cette vieille histoire, dit Leila, viens manger!

-Ok, j'adore notre histoire!